Finalement, c'est plus trop pour plaire, juste pour admirer.
Il faut être viril. Il faut savoir mentir. Mettre un doigt sur tes lèvres. Prendre la relève. Dénicher la bonne personne. Apprendre à être bonne. Et les faire souffrir, oh oui. Plus que tout. Il faut qu'elle connaisse enfin quelque chose, il faut qu'elle apprenne ce que veut dire le mot ''souffrance''. Non, moi, je connais déjà trop la danse. Sans lui, à quoi se résume le bonheur ? A des amitiés ? Que faire de toutes ces personnes souvent trop inutiles et qui ne savent pas remplacer LA personne. Cette personne. Non, pas l'amie avec un grand A, comme le souhaitait tant Anne Franck en français mais juste lui. Avec un grand L. C'est si compliqué qu'un jour, je revois ses cheveux, que je ressente son odeur, CETTE odeur qui, pendant un an, tous les jeudis, me faisait chavirer et sourire... Oh mon Dieu, que c'est dur de ne plus penser. Tout ce qu'il a fait, ce n'était visiblement pas assez. Je pourrais monter jusqu'aux cieux, caresser ses cheveux, et le regarder pendant des heures dans les yeux, qu'est-ce que ça fairait, au fond ? S'il ne pouvait que, de sa bouche, sortir un son... Non, la jeunesse de cette france me fait penser à un précipice. C'est ça, un précipice qui nous entraine à son fond. Si il en a un, bien sûr.
